Elections au Nigeria : « Et si l’opposition gagnait… ? »

Dans les larges avenues de Kaduna, ville aux confluents du nord et du sud du Nigeria, les véhicules sont rares, et ils mettent les gaz. 

Les policiers corrompus avaient tenté une petite réapparition surprise, dans la matinée, pour essayer de coincer quelques malheureux du volant et leur infliger une amende express pour remplir leurs poches d’uniforme, vidées par le quatrième jour de tension électorale (on a voté samedi 28 avril, les frontières avaient été fermées, la circulation interdite, les avions cloués au sol).